Puis, dans l'indifférence générale, il la happe et l'avale tout rond, patiemment et nonchalamment, comme ferait un boa. Elle ne résiste même pas.
Les yeux de verre du monstrueux rapace se tournent vers moi. Le plumage se délaye et on voit les coutures...
Ah, j'ai aussi rêvé de protéines cette nuit-là, mais assurément l'intérêt est moindre.
La Carcagne source: nicoc.canalblog.com |
Les rêves animaliers sont à la mode... Moi, j'ai rêvé d'un chien noir qui perdait sa tête périodiquement, et qui parvenait parfois à se la recoller. Entre temps, il la poursuivait et jouait avec comme il l'aurait fait d'une balle.
RépondreSupprimerDommage qu'une immense actrice comme la Carcagne n'aie tourné que dans un navet... Avec ce rêve-là, ya matière à un thriller épouvantable.
RépondreSupprimerDommage pour elle toutefois, car elle ne sert ici que d'illustration (c'est le premier oiseau moche et décousu qui m'ait traversé l'esprit). Le rapace dans mon rêve était bien un pygargue à tête blanche comme on en trouve aux States sur tous les blasons de bon goût; mais énorme, obèse et vraiment très moche.
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