mercredi 29 mai 2013

Série d'artefacts familiaux, n°2

Comme je vous le dis: je m'encroûte dans un moule qui voit partout le mal et l'occulte. Mais c'est un principe, je dois vous informer de ma neuvième collaboration à CFTC. Pas trop pavimenteuse, l'annonce, cette fois-ci; le lien se suffit à lui-même.

http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/05/entendu-dans-un-musee-de-province.html


J'ajoute quand même un de mes cauchemars personnels, pour faire joli.

mardi 28 mai 2013

Creuser les ondes

sur le tas.

Le temps me revient mais l'envie me manque. Je m'affale et laisse mon esprit guidé dans des moules; ceci en est présentement un. Des trouvailles parfois, mais que je ne destine plus guère qu'aux pages les plus noires: un moule encore, qui voit partout le mal et l'occulte.
Que dit-on? J'aurais trouvé ma voie sur le/la web? Pas de ça, j'ai assez d'ambition pour en arpenter plusieurs, et en même temps s'il vous plaît.
D'idées toutefois... Toujours enmoulées, encore qu'encore dans plusieurs, mais un seul pleinement exprimé. L'idée libre voire le dilettantisme n'existent plus guère chez moi, ou bien sont trop ponctuels pour prétendre exister. Avoir des idées n'est pas dans mes habitudes, et ça explique certaines publications d'une platitude extrême, ou improvisées sur le tas sans idée et sans l'intention d'en avoir. Si certaines un peu moins plates, proviendront d'expériences mûrement mûries qui s'exposent peu à peu à l'inéluctable épuisement - car j'étant assis ici à les écrire elles ne se renouvellent plus guère. Et rien dans ce problème n'est aussi simple que les musiques qui m'apaisent...

Mais ça reviendra, ça reviendra. Ce doivent être les nuages!
Nulle image dans ma banque qui puisse illustrer correctement mon état d'esprit. En lot de consolation, voyez comme elle est belle, la mousse, quand on prend la peine de la regarder à la loupe!

samedi 25 mai 2013

Blague de généticien

Pas réservée à eux mais il est de bon ton tout de même de posséder quelques bases (azotées oeuf corse).

dimanche 19 mai 2013

J'ai rêvé de piafs

Un groupe d'étourneaux, de colverts et de merles se content fleurette dans un jardin. Arrive un monstrueux pygargue, obèse, aussi gros qu'une vache. Il appelle une femelle étourneau à vérifier l'état de sa dentition, et elle s'approche pour examiner l'intérieur du bec crochu.
Puis, dans l'indifférence générale, il la happe et l'avale tout rond, patiemment et nonchalamment, comme ferait un boa. Elle ne résiste même pas.
Les yeux de verre du monstrueux rapace se tournent vers moi. Le plumage se délaye et on voit les coutures...

Ah, j'ai aussi rêvé de protéines cette nuit-là, mais assurément l'intérêt est moindre.

La Carcagne

source: nicoc.canalblog.com

samedi 18 mai 2013

Encore et toujours...

Oui, je me sens de plus en plus assimilé par l'esprit joueur et morbide des creepypâtes. De sorte que, cherchant à vous tenir au courant de mes collaborations - fidèle au principe de base, CFTC a cessé de mentionner les noms d'auteurs -, une note sur deux ou presque du présent blogue s'applique à vous donner les adresses de mes modestes contributions à ce genre paralittéraire. Bref, lien de ma collaboration n°8:
http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/05/jeu-nocturne-pour-campeurs-en-terre.html

Je pourrais me montrer bien plus productif sur les pages de mon cru, mais j'ignore encore si mon idée de super-blog annexe avec super-feuilleton vous a enthousiasmé. Ce silence veut dire non, je suppose. Tant pis. Je ne vous écoute plus.

mardi 14 mai 2013

Sciences abjectes (4)

ÉLÉMENTS DE GRAFFITOLOGIE (Ethnologie des communications murales)

un projet d'étude scientifique sans matériel, sans méthode et sans résultats.


A l'heure où l'on communique tant de missives et si peu d'utiles que c'en est à pleurer (pleurez-moi dessus, tiens), il est une forme de messagerie, anonyme et gratuite, dont j'ignore si elle tombe en désuétude ou si elle est destinée à survivre aussi longtemps que l'espèce humaine. Je pencherais, soit dit en passant, pour la seconde solution (bien que la première demeure probable).

Le graffiti, en effet, est un moyen de contestation aussi ancien que le mur et, à la différence de ce dernier, absolument inutile. Son principal domaine d'expression est les WC publics. D'un seul côté ou bien des deux? Je n'en ai pas la moindre idée, et je n'irai pas vérifier. De ce que je peux voir, c'est inanité sur obscénité, je ne m'attarderai donc pas. Je souhaiterais juste mentionner le fait que parmi une grande majorité de gribouillis sans intérêt, on peut parfois déterrer quelques trouvailles. Je rends hommage par exemple au découvreur de ce merveilleux mot-valise, immortalisé dans un carreau de faïence:
Je devais me rendre compte ensuite que le concept existait déjà. En revanche, j'ignore en quoi il consiste.

La majeure partie de l'intérêt de la graffitologie reste toutefois de s'essayer au dialogue avec l'inconnu, et mieux, d'en observer les réactions lorsqu'on écrit n'importe quoi sans en avoir l'air. Ça devient de la vraie socio-psychologie. Par exemple, des déviances mystiques obscures accompagnées de diverses formules mathématiques absconses pour faire plus vrai. Les maths c'est le mal, ais-je pu lire autrefois; son auteur avait là amplement raison, et je suis d'avis que ma fascination pour l'analyse et autres lois de probabilité n'est autre que malsaine. Cela ne fait qu'ajouter à mon charme soit dit en passant.


Procédé inverse: répondre mystérieusement aux mystérieux graffitis des autres. Les crucifix (en noir) sont un peu effacés, mais c'est encore celui qui a le mieux tenu. Pas de moi en fait.

Un exemple de provocation par moi, un peu aidé par une blatte, sur la galerie supérieure d'un certain  mur d'escalade abandonné. Cet essai n'a pas connu de réponse avant que la pluie l'efface, comme du reste tous ceux que j'ai tentés récemment...
Les réponses, il faut bien l'avouer, sont rares; mais celles qu'on peut obtenir valent le coup, ne serait-ce que pour la satisfaction de les avoir eues. J'ai souvenir d'une d'entre elles que ma sottise a amené à ne pas immortaliser, et, l'humidité des surfaces sauvages étant ce qu'elle est, le dialogue est aujourd'hui perdu. J'ai approximativement reconstitué de mémoire. Nous  (c'est-à-dire pas moi, ou si peu) engagions ainsi:
"Josh, Eve, le crâne de Thomas, la sorcière Heïci: mourez tous pour avoir provoqué notre colère."
Réponse, au marqueur bleu glacial:
"Nik ta mer Heïci   RDV mercredi 11h"

J'aimerais me dire qu'il a pris peur mais il s'est sans doute autant marré que nous. Au moins, le procédé a fonctionné; mais il n'a plus marché depuis. En somme, nous sommes là face à la frustration classique des scientists de tout poil, égales ou presque à celle des auteurs, qui est de devoir produire des dizaines et centaines et milliers d'essais pour obtenir quelque chose de concluant, comme en génétique formelle (chère et absconse génétique formelle).
Je perds espoir et me désole que ce permanent marker n'est pas aussi permanent qu'il veut bien le prétendre. D'où ultime attaque, peu à peu ternie et toujours sans réponse:
C'est pas pour autant que je m'arrêterai...
Ah, si vous aviez vous même tenté ce genre d'expérience sociopathétique, comme je serais heureux d'en recueillir les résultats! A bon entendeur et mal comprenant, salut.

dimanche 12 mai 2013

L'horreur à deux pas de chez vous

Belote et re-belote: ma septième collaboration à CFTC est parue. Une fois n'est pas coutume, tous les éléments de l'histoire sont absolument véridiques: je me suis juste contenté de les rassembler et de donner une interprétation. C'est comme ça, je l'espère, qu'on lance de vraies grosses légendes urbaines qui font peur... La gloire est proche!

http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/05/la-casemate.html


Je reprendrai sous peu le thème des graffitis d'une manière un peu plus frivole. Chers lecteurs, auteurs et surfeurs, salut.

dimanche 5 mai 2013

Prophétie d'inanité

exercice d'écriture (3).

L'effort cessera bien un jour, un jour sans doute sans lune, sans nuage et sans astre, et le poignet engourdi s'en retournera dans la tombe qu'il avait quittée à regrets bien des années jadis, cessant l'espoir, le sien et celui des modérants.

mercredi 1 mai 2013

Affaire de parapluie

Ma sixième collaboration à CFTC vient de paraître. Les connaisseurs de ce dont il y est question (suivez mon regard) crieront certainement au scandale, que c'est honteux de pervertir ainsi les mythes de l'enfance. J'en suis d'avance désolé, mais je sentais que si j'attendais trop longtemps avant d'en écrire une nouvelle, j'allais m'encroûter. Voire me transformer en bisounours.

Amis de l'horreur faite main, salut.

http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/2013/05/le-chic-macabre.html