jeudi 18 juillet 2013

Réflexion d'ameublement/Flatterie

J'arrive à une conclusion simple que beaucoup avant moi ont dû trouver - si je répète les autres, je m'en excuse - et cette conclusion, la voici: écrire est un dialogue.
Quand je me contente de penser (on ne dit pas penser, on dit rêvasser), je croise souvent des choses que je connais, mais dont j'ignore le nom -ou je ne m'en rappelle plus, c'est selon. Je peux e rester à ce stade, car mon esprit n'a pas besoin d'associer un nom à une chose pour la reconnaître comme connue. Si je veux écrire ce que je vois en revanche, cette chose, il me faudra bien la nommer pour achever le texte; j'use alors des noms ainsi que je le ferais en dialoguant: pour me faire comprendre (de moi-même et, secondairement, des autres). L'écriture est alors un dialogue avec soi.

Conclusion un peu moyenne, déjà trop dite sans doute, mais cette démonstration me semble inédite (je ne lis pas assez pour le vérifier).

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