dimanche 28 octobre 2012

Sous-titrage Lourds et Mésentendants (3)

"Je préfère me taire que dire toujours la même chose. C'est pour ça que je ne dis jamais rien."
C'est signé moi-même.

samedi 27 octobre 2012

Sciences Abjectes (2)

NOUS SOMMES TOUS DAMNES
Vous avez bien lu. Il n'est plus la peine de rechercher un salut quelconque, non plus de feindre l'innocence: le mal est en nous, et à moins de nous changer en cailloux inertes nous ne connaîtrons jamais les joies d'un paradis. Je m'explique.
Quiconque s'est jamais initié à la plus basique des chimies (basique, M. Bronsted?) n'ignorera nullement que l'essentiel de notre masse corporelle, si l'on excepte l'eau, tient en un vilain carbone fuligineux. (Notez toutefois que, par le nombre des atomes, l'hydrogène tient une place de loin plus importante, mais sa masse est bien négligeable.)
Or donc quiconque s'est jamais initié à la plus acide des chimies (acide?) n'ignorera pas non plus que l'atome de carbone moyen (la famille compte en fait quelques originaux) est exactement constitué comme suit: 
          -6 protons;
          -6 neutrons;
          -6 électrons.
Voyez-vous où je veux en venir? Mesdames et messieurs les êtres vivants, la moindre des molécules qui nous constituent et nous font vivre porte le signe de la Bête.
Tout cela n'est pas très joyeux. Oublions donc le mal intrinsèque qui nous domine, et visons cette blague destinée à nos lecteurs chimistes:
A bon entendeur, salut!

vendredi 26 octobre 2012

Je suis méchant

Je passe à mon sujet sans détour. Qui n'aime pas Yann Arthus-Bertrand? Qui donc refuse d'apprécier ses discours éclairés, sa bonhommie et sa moustache? Je vous le donne en mille: moi.
Je le déteste comme c'est à peine croyable. Je serais prêt à abattre son hélicoptère au lance-pierres si pour son malheur il s'avisait de survoler mon toit "pour mieux en percevoir la beauté fragile". Et je suis sûr que cette moustache d'aspect blanc et pur comme une meringue est tout aussi collante, grasse et pouilleuse qu'une meringue mal entretenue.
Mais le pire dans tout ça, c'est que si je me retrouvais subitement face à lui pour lui exprimer une haine si superbe, j'apparaîtrais ainsi: un véritable méchant sans complexes et sans bornes; lui le gentil héros écologiste-idéaliste, moi le savant fou pragmatique toujours prêt à exterminer les pandas à la petite cuillère juste parce que je peux pas les voir en peinture (c'est vrai; eux non plus je ne les supporte pas, mais j'y reviendrai ultérieurement). En effet, je serais parfaitement incapable de préciser ce que je lui reproche. Il m'agace affreusement, c'est tout.
Si vous pensez comme moi, vous serez heureux de rejoindre le Syndicat des Ennemis Personnels de Yann Arthus-Bertrand (SEPYB) que je compte créer. Je ne suis pas seul, n'est-ce pas?...

mardi 23 octobre 2012

Sous-titrage Lourds et Mésentendants (2)


Je vous avais prévenu. Encore un aphorisme idiot, d'autant plus que cette fois, il est illustré.



C'est signé dicton populaire, mis en scène par votre serviteur.












Puisqu'on en est à utiliser ces épouvantables montages, je vous en livre un autre. Vous l'avez bien mérité.


Comprenne qui pourra.

dimanche 21 octobre 2012

Sous-titrage Lourds et Mésentendants (1)

Ceci est une rubrique des plus faciles, ingrate diraient certains, en tout cas molle et inconsistante. J'y inclus la forme la plus succinte de la pensée, celle qui manifestement fait toujours sa maligne - elle n'a rien de plus pressé que de s'imposer à vous violemment et sans détour - ce qui ne l'empêche pas d'arriver toujours à plaire, et elle est même parvenue à investir durablement le puissant empire des papillottes. C'est mou et inconsistant, certes, mais au moins c'est rapide à faire. Vous en trouverez souvent ici, j'en ai bien peur. Bref. Puisque je suis censé ici déposer aphorismes et citations, j'arrête tout de suite de vous bassiner. Dégustez vite. C'est à la littérature ce que le petit-four est à la gastronomie.

"Ce n'est pas un terme qui vous sera indispensable, mais si quelqu'un vous embête, vous le traitez d'amphistomatique; le temps qu'il comprenne, vous serez loin."
C'est signé Marc Philippe.

samedi 20 octobre 2012

Sciences Abjectes (1)

LA MAGIE DES COMBINATOIRES
Les mathématiques sont un outil merveilleux quoiqu'obtus permettant de quantifier tout un tas de choses inutiles. Prenons un exemple simple: qui, en apprenant la combinatoire (en terminale scientifique ce me semble), n'a jamais été tenté de calculer des trucs invraisemblables?
Ainsi, par un beau dimanche d'octobre, je croisai dans le salon la frangine, évoquant moult choses qui m'étaient inconnues; car en vérité, elle coupait consciencieusement en deux les titres des films présents dans notre modeste bibliothèque et forgeait avec ces morceaux les intitulés engageants de chefs-d'oeuvre oubliés tels que: "Mon Beau-Frère de l'Espace" ou "Harry Potter à Bikini Bottom". Tout cela est bien engageant (si ces films n'existent pas, je me mettrai en devoir de les faire tous jusqu'au dernier), d'autant plus qu'il y en a bien d'autres: c'est là que nos chères combinatoires nous seront utiles.
 Je possède n films (je n'ai pas eu le courage de compter). J'ai donc 2n moitiés de titre.
Donc 2n(2n-1)/2 titres potentiels, que bien sûr je vous demande de tous trouver pour lundi. Cet exercice vous sera bien utile pour l'examen.
Bon. Tout cela était un peu démonstratif. Passons donc à la pratique:


Navrant, n'est-ce pas.


vendredi 19 octobre 2012

Salutations distinguées du sieur Tripoda

Chers messieurs, chers mesdames, chers monstres sacrés, montres rolex en solde, escrocs, pédophiles et innocentes victimes qui écument le tumultueux océan de l'Internet incarnat, ceci, vous vous en rendrez compte, est ce qu'on appelle un blog, où d'autres comme moi grandiosement inutiles font état de leur capacité à savoir, créer, et exprimer certains faits. Bien des blogs prétendent suivre un thème particulier, qu'il s'agisse d'entomologie, de mathématique absconse ou de littérature.
Moi, Louis-Ferdinand Tripoda qui vous parle en ces électrons, peu doué pour la chose guerrière où je m'engageai de prime abord, désertai, me cachai dans un entrepôt de vases tripodes pendant six jours pour échapper aux recherches (d'où, d'ailleurs, le nom de votre serviteur) et regagnai la terre patrie et ma famille au terme d'un long et pénible voyage. J'y découvris que la fratrie, toute à son oisiveté, avait une ribambelle de blogs peu fréquentés mais tournant à plein régime, les uns parlant de n'importe quoi, les autres de choses et d'autres. Je manquais donc à l'appel; et, séchant mes cicatrices et remisant ma cuirasse, pris des notes sur des choses et d'autres choses et même n'importe quoi, en vue de garnir chaque semaine des pages indécouvertes de l'Internet. Voilà que je commence...
Me voilà, la fratrie! A moi de parler de choses et d'autres!